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jeudi 22 novembre 2007

Suites et fin

Je suis maintenant en Nouvelle-Zélande.
Je travaille sur mon nouveau blog. Anny chez les Kiwis.
J'ai beaucoup écrit sur Colette au cours de mon été, mais je n'ai rien publié.
Je travaille à mettre tout celà en ordre.
Si vous êtes intéressés, vous trouverez au cours de prochaines semaines, les dessous de mon voyage au Canada; mes préparatifs, mon bilan, la vie dans ma van...

Et vous pourrez découvrir la Nouvelle-Zélande, sur mon nouveau blog... je vous direz quand il sera prêt...

Un bon Karma


Je croyais bien pouvoir rentabiliser ces 14hres d’avion… mais ce fût la nuit tout le long. La nuit cours après le jour, il parait ! Ben, là , c’est la nuit qui gagne !

On a traversé la ligne du temps.
La ligne de changement de jour.
43 minutes avant l’arrivée, le jour commence à peine à se lever.
Le soleil se lève de l’autre côté de l’avion, mais de ce côté-ci le ciel est rose et la couleur se reflète sur l’aile de l’avion.
Je ne réalise pas encore !

Ma dernière journée à Vancouver fût « Wow ! » Stressée, stressante.
Réveil à 6hre am, par mon père qui me demande « il est quelle heure pour toi ? »
Endormi de lui répondre, « ca dépend il est quelle heure pour toi ?! »
9hre… alors il était bien 6 hre du matin !

J’aurais dû me lever à ce moment car une très longue journée m’attendait, mais je voulais profiter de mon dernier matin avec Colette… je dors si bien dans cette foutue vannette !

Course pour finir mon lavage, finir la trille… les bagages.
Aller porter mon vélo chez un ami.
Vider Colette, les photocopies, les lettres d’ententes.
Rencontre avec Gene, mon collègue australien du café, qui dorénavant est le propriétaire de Colette.

Nous partîmes donc en van vers un stationnement, ou nous pourrions regarder Colette dans tous ces aspects. Je la laisse toute équipée. J’ai sorti mon linge et mes livres, exactement comme j’avais laissé mon appart… en sortant mon linge et mes livres !

L’avion va atterrir bientôt, je dois tout fermer…

A l’aéroport de Auckland.

Wow ! Moi qui pensais ne pas avoir le temps de finir d’écrire avant un bout !!!
Quelle fut ma surprise de constater qu’il y avait des centaines de personnes qui attendaient pour faire vérifier leur passeport ! Des centaines !!! Puis un message nous annonce que du à l’arrivée de plusieurs avions en même temps… il y avait un léger contretemps ! LÉGER !!! Ils veulent rire de nous !!! J’attends depuis 30 minutes. Et j’en ai encore certainement pour1hre… mon cellulaire ne fonctionne pas…Je voudrais bien téléphoner à Marie… mais pas question de sortir de la file !
Accroupie, je fais avancer mon sac et clapote sur mon clavier. On me regarde curieusement… mais si j’ai des heures à attendre ici... Je vais le faire en écrivant.

Alors j'en étais ou ?

À la course encore, nous finîmes le tour ensemble, lui expliquant quelques caprices de ma Colette. Et retour au café, car mon ami Gichang, venait me chercher pour aller manger du coréen et me déposer à l’aéroport…je fus légèrement en retard.
Gene et moi, avons fait la pose devant la caméra de Gichang. J’ai bien hâte d’avoir cette photo… On est vraiment cool !

Puis, tout le monde dans la van, on se dirige chez Gene pour prendre une autre photo.
Et, on repart…

Mon sac à dos sur le dos, mes bottes dans les pieds, une accolade avec Gene, et me voilà partie.
Je marchais souriante, me retournant pour regarder Colette et Gene.
Je ne suis pas triste.
J’ai eu des séparations beaucoup plus difficiles dans ma vie ! Et, celle-ci ; je l’ai choisi.

Alors, que j’allais dire à Gichang, que je trouvais qu’il avait changé depuis Jasper…je réalisai que je n’avais pas mon ordinateur !!!
Pas mon sac, pas ma sacoche !!!
Pas mon portefeuille, pas mon billet d’avion !! Rien ! HAAAAA !!!!!
Merde ! Merde ! Merde !

Je repensais à mon bout de toit arraché à l’aéroport de Montréal, le jour de mon départ…Ce jour-là, je ne pouvais tout simplement pas croire que ça m’arrivait…
Et, là, je ne pouvais pas croire que j’avais laissé mon sac contenant toutes mes affaires les plus importantes dans la ruelle de Vancouver…

J’ai un bon Karma, me suis-je dit en voyant mon sac bleu au bout de la ruelle…

Avec mon retard et cette aventure… le temps filait à grand pas…j’étais un peu inquiète pour le resto coréen… il ne me restait qu’un arrêt, au terminus d’autobus pour envoyer mon trop plein d’affaires. Et, pendant, l’arrêt pour faire le plein d’essence, j’eu l’idée de téléphoner pour confirmer l’heure du vol…
HAAAA !
Mon vol n’est pas à 8h !!! Il est à 7H !!!
Reprise de la course folle !! Maintenant le souper venait de sauter… et on était en direction de l’aéroport…

Dans le temps de le dire, je me retrouvais assise dans mon avion. Entre deux personnes ! J’étais pas mal déçue… à l’agence de voyage, j’avais pourtant choisi mon siège… je devais être sur le bord du hublot !

Mes adieux avec Gichang fûrent plutôt rapides, je l’avais avertie de mon stress potentiel… J’étais stressée de cette journée qui avait commencé pas mal tôt et qui avait été pas mal remplie.
Mon ami parcours le monde au cours des deux prochaines années, peut-être nous recroiserons nous un jour quelque part sur le globe. Un garçon véritablement impressionnant.

Alors que la file avance tranquillement, je présenterai bientôt mon passeport et mon visa aux douanes Néo-Zélandaises. Ce sera le début d’une nouvelle aventure.
Je pense que je ne réalise pas encore… Et je vais bientôt voir mon amie.

(Après 14 heures et demi d'avion et une file de 1h30. )

vendredi 16 novembre 2007

Avant de prendre l'avion

En attendant que la buanderie ouvre pour faire mon dernier lavage de ce que j’ai porté cette semaine, je suis au café.
Ma van est vendue, je la retrouverai à Montréal, l’histoire est un peu longue… mais Colette rentre à Montréal par la route des USA, mais sans moi. Moi je Vole ! Je ne suis pas triste de laisser partir Colette. Je sais que je vais la revoir. J’y ai passé mes meilleures nuits à vie ! Je n’avais jamais si bien dormi. Je vais toujours aimer ce moyen de voyager… j’aime conduire, j’aime la route. Mais j’ai aussi le sentiment que j’ai trouvé ce que je voulais en prenant la route… Je suis prête à changer ma façon de voyager, je poursuis maintenant autres choses.

Mes bagages sont presque prêts. Il ne reste que quelques petites choses.
Mon vélo reste à Vancouver, quelques affaires seront envoyées à Québec par autobus…

Le départ est dans moins de 10 heures….
Départ à 20h le 16 novembre
Durée du vol : 14heures 30 minutes
Arrivée : 6h30 le 18 novembre.
Décalage horaire : 20 heures de Vancouver et 17 heures de Montréal.
Mon 17 novembre n’aura été que du décalage horaire !
On se revoit en Nouvelle-Zélande !

mercredi 14 novembre 2007

J'en suis où?


J’ai l’impression que tous mes derniers textes auraient pu porter ce nom ! Bilan quotidien et décompte de départ, bilan des préparatifs.
Bilan de mes derniers mois passés sur la route dans ma van. Les gens rencontrés, mes découvertes, mes difficultés, mes fous rires, les endroits visités ; ces quatre mois de migrante.
Bilan total !
Les choses vont tellement vite…

J’ai fait mes bagages et les boites dans ma van… il me reste peut-être un dernier tri à faire selon vraiment ce qui se décidera dans les prochains jours… rangée, vendue…
J’aime ça les rushs de dernières minutes ! Mes possibilités sont claires, mes avenues sont préparées. Je suis prête.
Je suis prête à laisser aller ma van.
Je change ce monde de vie pour celui du sac à dos.
Ma vie ne se contiendra plus dans ma van, mais dans mon sac.

J’ai passé ces derniers jours à préparer ce « déménagement ».

J’ai fini de travailler.
Mercredi soir, souper avec des amis.
Jeudi soir, spectacle au Centre culturel francophone.
Vendredi soir, avion.
Entendez-vous le tic tac?

J’ai tellement envie d’écrire… J’ai plein d’affaire de commencer et je n’arrive pas à rien finir car je dois toujours faire autre chose !

Je vais faire quelques appels de sur ma liste…
J’ai rendez-vous avec Gene, un collègue de travail australien qui va probablement acheter ma van, si on traverse la paperasserie.

Alors, je file.
Je vais encore et toujours super bien !

jeudi 8 novembre 2007

Bon!

Bon, je sais plus par où commencer…
Je pars dans 9 jours pour la Nouvelle-Zélande.
Je travaille dans un café vraiment super.
Avec des gens vraiment, je ne saurais comment dire. Agréables et différents. Je découvre la culture canadienne anglophone.
Je surpasse des difficultés de communications quotidiennes. Même une fourchette c’est plus une fourchette ! Et, je m’appelle maintenant « nny ».

Je refais des bagages. Diminue le contenu.
Tout doit maintenant se contenir dans un sac à dos pour trois mois. Peut-être plus. Qui sait ?
J’ai l’impression de quitter mon appartement pour la deuxième fois. Ma van étant mon appart.
Je suis vraiment dans un redépart après 4 mois.
J’aime ça.
Je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire, mais je sais que dans 9 jours, j’aurai 14h30 d’avion ! Alors, j’aurai du temps !

La communication a été un obstacle durant les derniers jours..
Si j’arrive à bien expliquer les choses en anglais, à bien communiquer en anglais… J’améliorerai nécessairement ma communication tout court. Par une écoute plus active, j’arriverai peut-être même à maîtriser mon non verbal ! Ce serait super ! Il parle tellement trop fort parfois !
Ces derniers jours, j’ai franchi un obstacle par rapport à la langue. J’ai perdu cette pudeur.
J’ai ouvert les valves.
Une conversation au travail, alors que je devais folle de tous ces mots nouveaux, tous des nouveaux prénoms de clients que je dois entrer dans la caisse, ces noms de cafés, de cafetières… !!!
Mais il ne suffisait que de me dire que je parle anglais pour m’en convaincre !

Les gens avec qui je travaille sont des « cool ». On pourrait comparer mon café à un beau café de la rue St-Denis, ou un café de la rue Bernard.
C’est un café populaire, d’un coin populaire. Presque tout le monde y travaille à temps plein. Quelques temps partiel. Mais l’attitude au travail est plus « Laid back ».
Les clients sont gentils, les filles comme les gars et assez beaux ! J’aime ben le style de Vancouver ! Ils sont aussi sympathiques envers mon accent. On me demande souvent de où je viens, on me demande mon nom et m’appelle par mon prénom « Hénny ».


(Photo d'une rue autour de quartier... toutes une partie du quartier résidentiel à l'air de ça)


Pour ma van, je sais pas trop ce qui arrive. Il est trop tard pour vendre… Avec les inspections pour le changement de province et les transfert et compagnie… 9 jours, c’est serrer dans un départ en voyage et du travail à temps plein !!
Alors, je garde la Colette !

Une vieille dame rencontré à la buanderie, à pris mon annonce pour mettre sur le babillard de son église et elle devait en parler autour d’elle, je devrais repasser à la buanderie, voir si elle n’aura pas laissé un message à Al, le vieil homme qui travaille là.
Alors, je regarde pour des garages à louer, des compagnies de parking, des amis d’amis… Je lui cherche un parking, je devrais faire réparer la valve de l’un des pneus car il y a une petite fuite et en trois mois… ce sera à plat !

Côté préparatif, j’avance… je trille des affaires. Ce que j’ai apporté dont je ne me suis pas servi, des vêtements…J’ai commencé à faire des bagages.
J’ai mon passeport, mon visa, mon billet d’avion. J’ai hâte !

J’ai fait du bénévolat au Centre culturel francophone, rencontré d’autres gentils québécois. Un architecte, une prof de français et des françaises stagiaires et employées du Centre. Des nouveaux amis déjà on dirait ! J’ai passé un bel après-midi en tout cas.

Je fais sans cesse des bilans des mes derniers mois. Je coche des choses de sur la liste. Je place des morceaux de casse-tête.
Je suis contente, je vais bien.

Mes prochains jours vont être occupés ! Avec le travail et tout les derniers trucs à faire avant la Nouvelle-Zélande. Il va y avoir de l’action !

Je suis désolée, il n’y a pas beaucoup de photos… C’est tellement toujours gris..

dimanche 4 novembre 2007

Muselée

Je vis mes premières véritables frustrations langagières.
Honnêtement, je ne trouve pas ça facile.
En fait, je trouve ça très frustrant.
Je pensais que je n’aimais pas le travail… mais en fait, c’est que je suis frustrée. Tellement ; que je découvre même un nouveau sens au mot : FRUSTRÉE !
Je me sens véritablement muselée.

J’arrive à dire ce que je veux, mais je manque de finesse et je manque de spontanéité.
Dans la vie de tous les jours, je m’arrange sans cette spontanéité, je sors mon p’tit sourire et mon accent français fait son effet, mais dans le travail, c’est vraiment crissant !

Encore là avec les clients, ça va… je me fais demander une dizaine de fois par jour mon nom et d’où est mon accent… je suis souriante, efficace, les gens sont sympathique... ça va.

Avec mes collègues, c’est plus compliqué, mon vocabulaire limité me met souvent dans des situations que je crois embarrassantes… les croyants embarassantes, mon attitude change… et ça ne va pas ! Je n'arrive pas à répondre, alors j'encaisse.
Dans ces moments là que je n’aime pas mon travail. Je

Mais hier, alors que j’étais avec mon nouvel ami, je lui racontai mon anecdote de Saskatchewan river crossing… la fois où j’étais restée en panne sur la route des glaciers…
Puis, il tapa son paquet de cigarettes sur la table il me lança : « you can speak English ! »
Il était si convaincu et si convainquant, que déjà aujourd’hui, je me sentais différente.
Moins hésitante, plus ouverte et aussi moins frustrée.

Voilà, il n’en fallait pas plus.
D’avoir le point de vue de quelqu’un qui parle les deux langues et qui n’hésite jamais à me parler français, car il y voit une occasion de pratiquer, me donna confiance.

Puis, plus tard, je repensai à sa réaction… et me dis : quand je parle anglais, je ne me rends pas compte de la langue que j’utilise.

Je crois que j’appelle ça du progrès !

vendredi 2 novembre 2007

Si les bateaux

Je découvre à peine un nouveau monde.

Alors que nous étions encore à la bière en apéro, je voulais déjà voir son bateau.
Je l’écoutais me raconter sa vie sur le bateau et j’étais fascinée.
Je devais voir ça.

Stationnée Colette à la marina.
Nous descendions jusqu’au quai.
Je n’en revenais pas des maisons flottantes qui s’y trouvent. Les quais comme des trottoirs, les rues en eau et les bouts de « terrains » qui sont de l’eau aussi.
J’étais sans voix.
J’avais l’impression de me balader dans un quartier résidentiel… Enfin ! C’est un quartier résidentiel !

Puis le bateau, un voilier. Préparé pour l’hiver, donc les voiles n’y étaient plus.
On glisse le toit, on retire deux panneaux, quelques petites marches pour descendre.
Voilà l’intérieur. Compact, pratique et bien rangé.
J’étais véritablement fascinée.
J’aurais eu envie d’ouvrir tous les petits compartiments, et d’appuyer sur tous les boutons, juste pour tous les essayer !
J’aurais posé 800 questions.

Durant quelques temps, nous regardions des cartes d’eau. M’expliquant quelques petites choses… Et les sorties qu’il avait fait autour.
Il est patient mon hôte.

Puis, je lui demandai pour retourner à l’extérieur. Il retira les panneaux encore une fois. Le voyant manœuvrer… je n’avais pas réalisé que ça demandait tant de travail !
Je m’en excusai.
En fait, c'est pas tant de travail...c'est juste que je comprends; vivant dans ma van, il y a de ces petits gestes qui... Enfin! Je comprenais!

À l’extérieur, une nouvelle vague de questions.
« Est-ce qu’on peut faire ça comme ça ? »
« Tu peux faire comme tu veux » de me répondre !
En plus on peut faire comme on veut !
Puis, près de la pointe, j’eue d’autres questions et d’autres explications.
Je découvrais véritablement un nouveau monde.

Je prenais de l’assurance, je me sentais le pied solide, malgré la noirceur et mon inexpérience.

Au matin, je remarquai, qu’habituellement, il n’est pas nécessaire d’enlever les panneaux. Que de la marche et qu’un pied sur le coin du comptoir, on arrive à enjamber. Alors pourquoi se donner tant de mal ! Telle une habituée, j'enjambai le tout.

Puis, de me balader dans ce petit quartier résidentiel d’une centaine de bateaux me donnait un sourire espiègle.
Je découvrais un nouveau monde.
Et, j’aime ça.

jeudi 1 novembre 2007

On ne dit pas ça!

Aujourd’hui, je ne me suis vraiment pas sentie respectée.
Et, je n’arrivais pas à croire que quelqu’un me dise ça.

Stéphane.
Il est arrivé à Vancouver en même temps que moi. Je le connais de par internet. L’ami d’une amie. Alors, nous nous sommes donné rendez-vous et on s’est rencontré. Alors depuis environ 3 semaines, on se voit de temps en temps, on se donne rendez-vous. On est un peu les seules personnes que l’on connaît ici, alors on est des amis.

Ça m’a pris quelque temps me faire une idée sur lui. Je m’étais rendue compte qu’il m’avait menti sur son âge… alors, je doutais maintenant, mais en bout de ligne, l’équation était positive et je pouvais tout de même lui faire confiance.

Aujourd’hui, j’avais besoin de magasiner. Un soutien-gorge pour tout dire. Le passif, m'a attendu sur le banc.
Plus tard, nous nous retrouvions dans la foire des restaurants. N’ayant qu’un gruau dans l’estomac depuis le matin… je mourrais de faim. Riz et cury indien. C’était très bon…
Alors, nous discutions de ses habitudes alimentaires, des miennes (qui si vous me connaissez un peu, vous savez que je me nourris bien…) Enfin…
Le voilà qu’il me dit que j’ai 25 livres à perdre !
Je n’en croyais pas mes oreilles !

Tu es qui pour me dire ça !?!? Tu te prends pour qui ?!?!
Pis il répond que IL est Stéphane et qu’il peut dire ce qu’il veut.
Quoi?!?!
Je me suis sentie tellement insultée.
Je lui ai répondu qu’il était un méchant truc-de-cul. Et qu’il ne pouvait pas dire des choses comme ça.

Je me suis sentie pas respectée, insultée, agressée, jugée.
Honnêtement. Il a vraiment failli avoir mon verre d’eau au visage… et avoir été plus proche c’est mon poing sur la gueule qu’il aurait passé proche d’avoir.

J’ai mis des années à me trouver belle et à être bien dans mon corps. J’ai partagé ma vie avec des hommes qui ont fait ressortir ma beauté.
D’accord, je ne suis pas mince. Mais, on ne peut pas dire ça pareil !

En tout cas, il a marché pour revenir. Parce que je ne voulais rien savoir de l’avoir dans ma van.

J’étais dépassée ! Je n’arrivais juste pas à croire que l’on puisse dire ça. Les deux phrases d’avant concernaient sa sœur et sa mère obèses… .Était-il en train de me dire que je suis obèse ?!?!

Et, vous savez quoi, même si j’avais 25 livres à perdre.
Il n’a pas d’affaire à dire ça. On ne dit pas ça.

Ma fin octobre


Il y a de ces jours, où les gens sont chiants.
Après un gros samedi soir bien achalandé de parade d’Halloween et de feux d’artifices qui pètaient partout, je me retrouvais encore une fois derrière la caisse de ce café.
Dimanche matin pluvieux, ça rend les gens frustrés à Vancouver.
J’ai trouvé cette journée franchement emmerdante !
Je ne savais pas si les gens étaient cons parce que j’étais nouvelle ou francophone et un peu hésitante parfois sur la langue… ou encore s’ils sont juste cons ! Car il y a des cons de toutes les langues !!!
Quand cette journée a fini par finir… et je n’ai pas démissionnée en cours de journée, mais vraiment, je me suis dit : « Pas trop souvent des journées de même !»

Ils sont vraiment fous de l’Halloween ici. Du 26 octobre au 31 octobre… il y a des feux d’artifices qui éclatent de tous côtés… à toutes heures de la nuit ! Nul besoin de dire que j'ai mal dormi.
Les gens sont costumés durant toux ces jours ! Tout le monde avait un costume, particulièrement samedi et dimanche.





Alors dimanche avant de me rendre moi-même dans un party d’Halloween sans costume, j’ai fait un détour vers la boite téléphonique. Je voulais parler à mon frère.
Mais curieusement, voilà que l’interlocuteur était mon ancienne belle-sœur ! J’avais fait erreur de numéro. Il y a de ces erreurs qui créer de si belles situations ! Vraiment, durant plus de deux heures, j’étais là sur le coin de la rue, dans cette jungle vancouverroise, à parler comme jamais nous n’avions fait. Alors que ma carte d’appel me disait qu’il me restait une minute, nous nous dîmes au revoir, se disant même qu’une autre erreur de numéro pourrait être agréable ! Nous nous sommes côtoyées durant plusieurs années… mais mes visites dans ma famille ne me rendait jamais très heureuse… en fait, je n’étais pas très disposée à vraiment faire sa rencontre… et si vous me connaissez un peu… Quand je ne veux pas jouer, je ne joue pas pantoute !!!

Il est fou de constater comment souvent, la distance rapproche les gens…

Cet appel donnait soudain une autre allure à mon dimanche de cul ! Et, souriante, je ramassai une pointe de pizza sur Commercial Drive avant de me rendre à mon party d’Halloween.

Le party avait lieu dans une maison, où mon ami Stéphane loue une chambre… La maison a été vendue et elle sera démolie à la fin du mois. Alors c’était un party de démolition. Vraiment, c’était le bordel… Une cinquante de personnes costumés, un Dj’s, du monde sympathique…Plein de monde sympathique. C’était un bon party. J’y fis également la rencontre d’un garçon plus que sympathique.

Pour l’instant, je dirais que je trouve ça vraiment drôle qu’une fille qui vit dans sa van, rencontre un gars qui vit sur son bateau.
J’ai l’impression d’avoir rencontré quelqu’un qui me ressemble beaucoup… J’y pense et ça me donne un beau sourire… Mais je peux aussi dire qu’il me reste deux semaines avant mon départ pour la Nouvelle-Zélande. Alors voyons quelle sera la suite… s’il y en a une…




Parlant de Nouvelle-Zélande… Je suis une semi-nouvelle-zélandaise-temporaire ! J’ai eu mon visa ! Rempli à l’ordinateur par mon amie Marie-Pierre qui se trouve là-bas, et payé par elle, pour l’instant ! Marie a joué ma secrétaire ! C’est même elle qui me l’a annoncé !! Le visa me permet de rester un an en Nouvelle-Zélande et d’y travailler légalement. Ce qui est bien !

Je dois admettre que j’ai eu un moment de panique, quand je n’arrivais à entrer sur le site de l’immigration de la Nouvelle-Zélande et que le courriel m’annonçait un visa visiteur !!! Ce départ amène aussi son lot de nouveautés, d’incertitudes et de petits stress… Mais, j’ai vraiment hâte.
J’ai crains un court instant de visiter ce pays du bout du monde, sans que mon amie y soit… ce qui changeait aussi pas mal mes plans. Mais, je ne sentais prête à aller vers cet inconnu, très inconnu, tout de même. J’ai eu une belle conversation avec mon amie. J’ai hâte de la voir.
Je sais que tu me lis Marie… J’ai hâte de te serrer dans mes bras !!

Alors, mes dernières journées d’octobre, ont été marqué par mon travail au café, cette fête d’Halloween surprenante et remplie de feux d’artifices et de la rencontre d’un garçon intéressant.


J’annonce demain mon départ de mon travail.

Il me reste encore plusieurs choses à faire avant mon départ : sac à dos, sac de couchage, verre de contact. Mais aussi des papiers et ma Colette.

J’ai eu un autre courriel d'une personne intéressée et des réponses pour trouver des endroits à entreposer.

Je pensais travailler jusqu’à la veille de mon départ, mais j’ai besoin de temps pour finir mes préparatifs… et je voudrais bien profiter de Vancouver et de ce que ça inclus !